Simon Barrau
Année de naissance 1993
Avec EB depuis 2019
Perf :
7c Bloc
ABO Grande Voie

Tes Chaussons préférés ?
Le Strange. Le laçage permet un serrage vraiment optimal mais également de le porter plus « lâche » dans les longueurs plus faciles. Parfait pour les grandes voies, il est aussi top pour la diff et le bloc.
Le Red. Pour le bloc et la diff. Un talon qui envoie du lourd, enfin surtout qui retient du lourd .

Strange

Red
Ta pratique ?
Le plus possible en extérieur. Avant tout dès que je peux direction la longueur et les Grandes Voies… Et dès que je ne peux pas, bloc et diff sur les spots du sud.
L’entrainement ?
En sortant des cours, quand je peux, direction les blocs de la capelle. Traversées pour faire un peu de « conti » et blocs classiques pour faire le reste . Et de temps en temps un peu d’auto-assurance.
Comment as tu découvert l’escalade?
A la base c’était pour partager du temps avec mon père, quand j’étais ado. Puis j’ai commencé à faire quelques grandes voies avec lui, de la cascade de glace, un peu d’alpi…
A 18 ans j’ai fait ma première grande-voie en TA avec un copain, en leader de cordée. Ça a été le déclic. Et depuis j’en fais dès que je peux…
Ta journée la plus marquante
Pas facile de choisir… Des souvenirs, la grande voie ça en créé vraiment beaucoup ! Des journées qui ont virées à la catastrophe, des combats, et des supers bons moments avec des copains 😀 !
L’un des plus gros combats
Calibre douze à saint Guilhem le désert. On était quatre copains en préparation du DE, deux cordées. Mon second s’est cramé des la première longueur, j’ai fait toutes les longueurs en tête et pour sortir la dernière j’ai passé une heure et demie. Je ne passais ni en libre ni en artif avec deux crochets gouttes et pédales… de gros vols à 150 m du sol… Puis c’est finalement sorti en libre. Mais je ne savais pas encore que j’allais moufler les trois autres –‘. D’après un copain qui y est retourné on n’était pas tout à fait dans la voie et c’était carrément plus dur…
Ta journée qui a viré à la pire catastrophe :
Au Pic Saint-Loup, j’amenais un copain faire une voie pour sa liste du DE… L’orage est descendu des Cévennes et s’est coincé entre le Pic et l’Hortus. Le début de la débandade fut quand l’orage a pété à 200 m de nous… Du coup on a fait une réchappe sur une voie en trav, autant dire qu’on a mis super longtemps pour descendre. On était en tee-shirt et il grêlait super fort et l’orage n’arrêtait pas. On a fini les rappels en laissant la corde et en désescaladant sur 5m. On a laissé toute la ferraille au pied et on a cherché un caillou pour se cacher dessous. Quand ça s’est calmé on a tout récupéré puis on est rentré boire un chocolat chaud.
Ta plus belle journée :
Une sortie avec une copine dans les calanques. Ce n’était pas la grande forme et du coup petite grande voie. Elle n’avait jamais grimpé dehors, du coup j’ai choisi une voie facile, mais vraiment superbe. Son sourire au sommet et les yeux pleins d’étoiles tout brillants… C’était juste trop bien, ça m’a requinqué!
Un souvenir de grimpe? :
Juste pour le plaisir en voilà deux:
-«La sans nom», Gorges de la Jonte... Quand sur le topo il y a marqué coinceurs taille 3… Ben vaut mieux en avoir si on ne veut pas se retrouver en solo au-dessus d’un seul point (psychologique) avant le relais et la grosse vire en dessous du relai qui nous attends en cas de chute … Depuis je prends toujours une taille au-dessus et une en dessous.
-Les grosses réunions grimpe avec tous pleins de grimpant partout:-D
Une citation :
Toujours plus haut, toujours plus dur